Poèmes et textes 10

14h30 La réunion s’achève autour d’un café que monsieur Edgar RAMEL, architecte paysagiste au Service des espaces publics, nous offre sympathiquement. Après un échange fort instructif, nous connaissons les noms des premières essences qui seront tout bientôt plantées à la piscine des Mélèzes. De l’ombre verra le jour ce printemps. Chic. Un poème dit d’une voix enfantine en guise de viatique :

La graine

Au clair de l’automne
Mon ami Pierrot
La petite feuille est morte
Ouvrez-lui la porte

Au clair de la laine
Est rangée sa graine
Chut !
Fermez-bien vos mains
Comme une boîte à bijoux
Il va pleuvoir jusqu’au mois doux (

Alain Serres

Merci à notre cher ami Jean-Jacques Tritten de nous avoir donné le lien de cette belle chanson de Julos Beaucarne, « Les vrais amis ».

Les vrais amis sont comme les arbres
Ils ont hâte de te voir
Mais restent imperturbables
Si tu ne passes pas dire bonsoir

Même après une longue absence
Tu peux renouer avec eux
Il n’y a pas d’intermittence
Te revoir les rend heureux

Les vrais amis sont comme les arbres
Plantés très loin ou bien tout près
Sans jalousie et sans alarme
Ils croissent, c’est leur métier

Les vrais amis sont comme les arbres
Ils tendent leurs bras, ne plient pas
Ils grimpent vers la lumière
C’est ce qui les met en joie

Les vrais amis sont comme les arbres
L’univers est dans leur peau
Qu’il fasse pluie, glace ou bourrasque
Ils parfument et tiennent chaud

Les vrais amis quand ils trépassent
N’en finissent pas de fleurir
Dans nos mémoires opiniâtres
Même coupés les arbres prient

Les vrais amis sont comme les arbres
Ils ont hâte de te voir
Mais restent imperturbables
Si tu ne passes pas dire bonsoir

10h10, ça souffle et ça craque. Le jardin tisse son tapis de …


Petit poème de Prévert :

Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n’ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais …
C’est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Et la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Et la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis …

Ici chanté par Yves Montand

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